Les formalités d’entrée au Canada sont particulières pour les bateaux non américain. Il faut aller à la Marina de Prince Ruppert , amarrer le bateau, le capitaine seul se rend au téléphone qui se trouve au sommet de la rampe d’accès qui peut être très raide en fonction de la marée. De la je téléphone au service de l’immigration qui se trouvent en Ontario à 4000 km de la. En principe toutes les démarches se font par telephone. Pour le français presser le 2, ça me fait tout drôle après 13 ans de voyage de pouvoir parler en français. Une dame me répond en me tutoyant avec un accent québécois. Je lui donne tant bien que mal les informations qu’elle veut. Pour notre numéro de téléphone le : zéro septante-six cinq cents septante-huit vingt-et-un huitante-huit l’a laissée longtemps sceptique comme elle ne comprenait toujours pas je le lui ai dit en anglais Zero twenty-six five hundred seventy-eight twenty-one eighty-height ce qui ressemble beaucoup à ce que lui ai dit en français. Elle me dit quelle va m’envoyer des officiers et qu’il faut attendre tous sur le bateau.
Je retourne au bateau, après 1/2 heure arrivent cinq officiers immigrations. Je dis que j’ai rarement vu autant de personnes à part peut être en Israël ou en Russie et qu’après 32 pays a la fin de leur visite, j’allais mettre des notes à leur prestation. Tout le monde s’installe dans le carré et nous discutons pendant 20 minutes, ils me donnent un bout de papier avec le numéro de clearance à mettre derrière un hublot. Au moment de partir un des officiers me demande quelles notes ils ont ? Je lui réponds qu’ils sont 3 eme car ils n’ont pas dit d’amener le pavillon jaune. Il répond en riant que c’est bien, ils sont sur le “podium”
Papier de clearance